Du loisir au service
Je devais avoir 18 ans, quand j’ai fais un premier stage en sérigraphie. Comme je dessinais beaucoup, mon principal plaisir était d’imprimer mon dessin sur un t-shirt et de le porter.
C’est bien plus tard, que j’ai décidé de faire une formation pour me lancer sérieusement dans cette activité. C’est alors que j’ai ouvert mon atelier KUNG FU SERIGRAPHIE en 2008. J’ai découvert ainsi, non seulement le plaisir de développer mes idées et mes délires, mais aussi le plaisir de fournir un service pour des clients satisfaits.
Un peu d’histoire : La Sérigraphie
L’étymologie du mot sérigraphie vient du mot latin sericum qui veut dire la soie et du mot grec graphein qui veut dire l’écriture.
La sérigraphie est une technique d’imprimerie qui utilise, à l’origine, des écrans de soie (les pochoirs) interposés entre l’encre et le support qu’on souhaite imprimer : papier, carton, textile, métal, verre, bois, etc…
La sérigraphie fut créée par les chinois durant la dynastie Song (960-1279) et se répandit dans les pays voisins.
Pourquoi j’ai appeler mon atelier KUNG FU SERIGRAPHIE ?
La première raison : j’ai fait le choix de ce nom pour rappeler l’origine de cet art et rendre hommage à ses pionniers.
La deuxième raison : durant ma formation j’ai constaté que dans chaque étape de la sérigraphie, il est nécessaire de réaliser différents efforts physiques et des mouvements précis afin d’atteindre le bon résultat. Ce qui m’a beaucoup fait penser aux films de Kung Fu, où le disciple répète sans cesse le même mouvement jusqu’à réaliser le coup parfait.
Le kung fu (en cantonnais) ou le gong fu (en mandarin 功夫) est le nom donné en occident aux boxes chinoises. Le terme a été introduit en Europe dans les années 1970 pour désigner les films chinois d’arts martiaux. Le terme « Kung Fu » sonnait mieux d’un point de vue phonétique et mnémotechnique à l’oreille des Occidentaux.
Et la troisième raison, peut-être la plus importante : c’est que les termes “gong” et “fu” traduits littéralement et séparément ont une toute autre signification que “arts martiaux chinois”.
“Gong” désigne la “maîtrise”, le “perfectionnement” ou la “possession d’un métier”. Le terme est à rapprocher d’un point de vue sémantique de la notion d’artisan tel qu’il était usité en Europe au XIXe siècle : ce terme désignait l’homme de métier qui par un apprentissage auprès d’un maître acquérait cultures, techniques et savoir-faire. “Fu” désigne les techniques en tant que contenu. On peut ainsi dire de quelqu’un qu’il possède le “kung fu” en gastronomie, le “kung fu” en couture, ou le “kung fu” en sérigraphie…
NOUVEAU ATELIER MOBILE
Faire découvrir la sérigraphie aux jeunes et aux enfants.
Animations pour les anniversaires, les maisons de quartiers, les écoles et autres événements.
En intérieur ou en extérieur.
contact : josue@kungfuserigraphie.ch
L’atelier Kung Fu Sérigraphie à l’ouvrage !
Pour l’exposition CalaverArts NextDoor en 2012 à Genève.
Une vidéo de MENDOZA concepts & créations.